Biographie

 

POLAD 380

Nicolas Finet (24 juillet 1959 – ) est un auteur, éditeur, documentariste, consultant, journaliste et conférencier français. Il valorise aujourd’hui, à travers ces différentes activités, sa connaissance approfondie des cultures asiatiques contemporaines ainsi que son compagnonnage de longue date avec la bande dessinée.

Nicolas Finet débute son parcours professionnel dans la presse écrite, au tout début des années 1980. Formé dans la presse quotidienne (La Presse de la Manche, France-Soir), il choisit très tôt de travailler comme reporter indépendant. Un choix qui le conduit à nourrir de très nombreuses collaborations, sans spécialité initiale, mais avec une forte prédilection pour certains sujets comme l’actualité culturelle, l’image sous toutes ses formes et l’Extrême-Orient. Au fil de quelque vingt ans de journalisme, il voyage ainsi dans près d’une soixantaine de pays et voit ses enquêtes, reportages et entretiens publiés par plus d’une centaine de titres : Les Échos, Télérama, Les Nouvelles littéraires, (À suivre), 20 ans, L’Express, L’Usine nouvelle, Le Nouvel Économiste, GEO, Ça m’intéresse, CFDT Magazine, Grands Reportages, CB News, Le Monde, VSD, BàT, Voyager Magazine, Télé Star, Rock en Stock, Challenges, Voyages d’Affaires, etc.

Cette trajectoire éclectique l’amène aussi à expérimenter diverses fonctions éditoriales. Il est notamment rédacteur en chef du mensuel Max dès 1989, fonde la même année Angoulême, Le magazine, revue officielle du Festival international de la bande dessinée d’Angoulême, et sera en 1995 conseiller éditorial et chef d’édition de Lettre d’Europe, bimensuel culturel de la présidence française de l’Union européenne. Il fait également, en marge de la presse écrite, l’expérience d’autres médias, comme la télévision (il officie une saison durant sur France 2 comme coordinateur éditorial d’une émission mensuelle diffusée en direct le samedi soir) et internet, où, à partir de 1999, il conçoit et coordonne un site juridique, signe pendant deux ans des chroniques littéraires et participe aux enquêtes en Asie d’un site dédié au tourisme.

En 1995, Nicolas Finet fonde N2 The Emerging Side, une agence d’information spécialisée dans la couverture de l’Asie orientale, qui fournit des contenus éditoriaux originaux et exclusifs (études, enquêtes, livres, reportages, photographies, etc.) à une clientèle de médias, d’éditeurs, d’institutions et d’entreprises. Dès la fin des années 90, cette agence commence à développer une série d’études qualitatives récurrentes en Asie, en Europe et aux États-Unis pour le compte de sociétés d’études françaises comme Louis Harris, Ipsos ou Sociovision. Cette activité se poursuit toujours aujourd’hui.

Au cours des années 2000 puis 2010, Nicolas Finet fait à travers de nouvelles activités la synthèse de sa connaissance de l’Asie et de son expertise de la bande dessinée. Il est chargé de mission Asie pour le compte du Festival international de la bande dessinée d’Angoulême, initie des traductions de bandes dessinées coréennes et chinoises chez plusieurs éditeurs francophones, anime des conférences et des rencontres sur la bande dessinée à Séoul, Paris, Hong Kong, Saint-Pétersbourg, Guangzhou, Jakarta, Taichung et est co-commissaire du premier volet de l’Exposition universelle de la bande dessinée présentée en janvier 2007 au Festival d’Angoulême.

Nicolas Finet a participé à une demi-douzaine d’ouvrages collectifs, développé les scénarios de plusieurs albums de bande dessinée et signé six guides de voyage, deux monographies d’artistes, un album-mémorial — (À Suivre) 1978-1997 – Une aventure en bandes dessinées —, un recueil de récits de voyage en Asie, Le puéril jaune, et un essai sur David Bowie.

En 2008, il est le directeur d’ouvrage et l’un des principaux auteurs du DicoManga, premier dictionnaire encyclopédique de la bande dessinée japonaise, publié chez Fleurus et crée au sein de l’École européenne supérieure de l’image (EESI) d’Angoulême un module de conférence consacré à l’histoire de la narration graphique japonaise.

En 2009, Nicolas Finet est commissaire de deux expositions : l’exposition consacrée à la maison d’édition coréenne Sai Comics au 36e Festival international de la bande dessinée d’Angoulême et l’exposition Chine II présentée par le 16e festival BD à Bastia. Il réalise également la postface de la bande dessinée d’Ari Folman et David Polonsky inspirée de leur film Valse avec Bachir et signe les textes du livre Secrets Défense, d’après les peintures de Michelle Auboiron.

En 2010, après avoir été l’un des commissaires de l’exposition collective que le Festival d’Angoulême consacre à la bande dessinée russe, Nés en U.R.S.S., Nicolas Finet préface l’anthologie inachevée de Kazuhiko Miyaya L’Éveil et participe, en tant que consultant sur la Chine, à l’exposition Cent pour cent bande dessinée présentée à la Cité internationale de la bande dessinée et de l’image, dont il rédige les notices consacrées à la Chine, à la Corée et au Japon. En avril 2010, à l’occasion de la sortie au cinéma du film de Luc Besson Les Aventures extraordinaires d’Adèle Blanc-Sec, il signe par ailleurs avec Tardi Le Livre d’Adèle, évocation et portrait de sa célèbre héroïne.

En 2011, il est l’un des principaux contributeurs de l’ouvrage collectif 1001 Comics You Must Read Before You Die publié en Grande-Bretagne par Cassell Illustrated et l’année suivante assure la coordination de l’édition française de cet ouvrage, publié chez Flammarion sous le titre Les 1001 BD qu’il faut avoir lues dans sa vie. En 2013, il est l’un des trois auteurs du city guide Séoul publié en trois langues (français, anglais, coréen) chez Louis Vuitton. La même année, à l’occasion de la sortie au cinéma du long métrage Snowpiercer, adaptation par le coréen Bong Joon-ho de la bande dessinée française Le Transperceneige de Lob, Rochette et Legrand, il signe un album évoquant cet univers singulier sous le titre Histoires du Transperceneige, puis début 2014 rédige la préface de l’album San Mao le petit vagabond de Zhang Leping, première publication en France de cet immense classique de la bande dessinée chinoise.

À l’occasion de la 41e édition du Festival d’Angoulême, devenu programmateur de cette manifestation, Nicolas Finet est le commissaire de Tardi et la Grande Guerre, ambitieuse exposition consacré au travail de Jacques Tardi sur la Première Guerre mondiale (l’exposition est ensuite en partie reprise au 16e Comic Salon d’Erlangen en Allemagne), et l’année suivante prend en charge le commissariat de Jirô Taniguchi, l’homme qui rêve, première rétrospective d’envergure consacrée en Europe à ce grand auteur japonais, qui itinérera ensuite à Versailles puis Erlangen. En janvier 2016, alors que le Festival d’Angoulême célèbre Katsuhiro Otomo, Nicolas Finet conçoit, organise et coordonne la venue en France de cet immense auteur, qui prend la forme d’une spectaculaire master class de deux heures en public sur la scène du théâtre local.

Abruptement viré du Festival d’Angoulême par le délégué général de cette organisation, fin octobre 2016, Nicolas Finet redéploie ses activités dans la bande dessinée dans plusieurs directions : collaboration à des projets d’édition traditionnels et numériques, traduction de comics, événementiel international.

En 2018, il conçoit le domaine bande dessinée de l’éditeur Rue de l’échiquier dont il prend la direction, développe les projets asiatiques des éditions Petit à Petit et signe chez PLG une nouvelle édition de son livre sur (À Suivre), à l’occasion du quarantième anniversaire du lancement de ce magazine emblématique du roman graphique. Il est par ailleurs intervenant à l’École supérieure européenne de l’image (histoire du manga, roman graphique), chargé d’un atelier de creative writing à l’ECV Paris, siège jusqu’en février 2019 à la commission bande dessinée du Centre national du livre (CNL) et prépare plusieurs documentaires audiovisuels. Il a également co-traduit de l’anglais le livre L’Humanité face à la technologie du prospectiviste Gerd Leonhard.

En 2019, il édite son film Mississippi Ramblin’ – Sur les traces de Robert Johnson dans le sud profond, documentaire consacré au voyage musical de Mezzo et Dupont dans le sud américain, dans le prolongement de leur roman graphique Love in vain (Glénat, 2014).

En août, à l’occasion du cinquantenaire du festival de Woodstock, il fait paraître aux éditions Robinson, en tant que scénariste, l’album de bande dessinée Forever Woodstock, mis en images avec brio par le dessinateur Christopher. Et deux mois plus tard signe au Castor Astral un essai sur David Bowie : Starman – 6 juillet 1972, la fabrique de David Bowie.

En 2020, un peu plus de trois ans après avoir été viré sans indemnités du festival d’Angoulême par son délégué général, Nicolas Finet renoue avec l’événementiel à la faveur d’une heureuse collaboration avec le festival Lyon BD, pour lequel il assure le commissariat de l’exposition internationale Éruptions, dont le déploiement, deux fois différé par la pandémie de Covid-19, sera finalement effectif en juin 2021, lors de la 16e édition de Lyon BD. L’exposition itinère ensuite au Liban, où elle est présentée à Beyrouth en octobre 2021. 

Nicolas Finet signe par ailleurs chez Marabulles / Hachette, en septembre 2020, le scénario du roman graphique Love Me Please – Une histoire de Janis Joplin (1943 – 1970) dessiné par Christopher, à l’occasion du cinquantenaire de la disparition de la chanteuse américaine. L’album est traduit en espagnol en avril 2021 et le sera en anglais (États-Unis) en juillet 2021, ainsi qu’en polonais. Et boucle cette année très intense en signant, pour le compte des éditions Petit à Petit, la direction éditoriale et tous les textes de l’album collectif David Bowie en BD.

En janvier 2021, deux ans après l’obtention du Prix Lucioles 2019 par Mémoires d’un frêne de Park Kun-woong, un autre des ouvrages édités par Nicolas Finet chez Rue de l’échiquier BD, Moi, Mikko et Annikki de Tiitu Takalo, décroche le Grand Prix Artémisia 2021, qui récompense la meilleure bande dessinée féminine de l’année. En mai, il est le concepteur, l’éditeur et le co-auteur de Découvrir Tokyo en manga (Petit à Petit), un livre préparé pendant trois ans en complicité avec 16 mangaka. Et enchaîne en fin d’année chez le même éditeur avec deux autres collectifs musicaux dont il assure la direction éditoriale et la rédaction, AC/DC en BD et Prince en BD (traduit aux États-Unis en septembre 2023 chez NBM Graphic Novels).

Depuis 2021, Nicolas Finet poursuit son double parcours d’auteur et d’éditeur délégué, pour le compte à la fois des éditions Rue de l’échiquier (entre 4 et 6 livres publiés chaque année) et de Petit à Petit (albums autour de la musique, dont Pink Floyd en BD en 2022, Led Zeppelin en BD à paraître en janvier 2024 et Punk ! fin 2024), et publie ponctuellement chez d’autres éditeurs, à l’image de son prochain essai sur la contre-histoire du festival d’Angoulême, en collaboration avec le chercheur Philippe Capart, publié début 2024 à la Cinquième Couche.

Photo : ©Férial Hart

Livres

  • Angoulême BD Une contre-histoire (1974 – 2024), avec Philippe Capart (La 5e Couche, 2024)
  • Led Zeppelin en BD (collectif, direction éditoriale et co-auteur, Petit à Petit, 2024)
  • Pink Floyd en BD (collectif, direction éditoriale et co-auteur, Petit à Petit, 2022)
  • Prince en BD (collectif, direction éditoriale et co-auteur, Petit à Petit, 2021 – NBM Graphic Novels (États-Unis), 2023)
  • AC/DC en BD (collectif, direction éditoriale et co-auteur, Petit à Petit, 2021)
  • Découvrir Tokyo en manga (collectif, direction éditoriale et co-auteur, Petit à Petit, 2021)
  • David Bowie en BD (collectif, direction éditoriale et co-auteur, Petit à Petit, 2020 – NBM Graphic Novels (États-Unis, 2022)
  • Love Me Please – Une histoire de Janis Joplin (1943 – 1970), dessin Christopher (Marabulles / Hachette, 2020 – Aloha ! Editorial (Espagne), 2021 – NBM Graphic Novels (États-Unis), 2021)
  • Guide Mondeos : Laos (nouvelle édition augmentée, 2020)
  • Guides Mondeos : Cambodge (nouvelle édition augmentée, 2020)
  • Starman – 6 juillet 1972, la fabrique de David Bowie (Le Castor Astral, 2019)
  • Forever Woodstock, avec Christopher (éditions Robinson / Hachette, 2019)
  • L’Aventure (À Suivre), (PLG, 2017, nouvelle édition, revue et augmentée, de l’album mémorial publié sur le même sujet en 2004)
  • San Mao le petit vagabond, préface au premier recueil français des strips de Zhang Leping (Les Éditions Fei, 2014)
  • Séoul, city guide (collectif, Louis Vuitton, 2013)
  • Histoires du Transperceneige (préface de Pierre Pelot, Casterman, 2013)
  • Les 1001 BD qu’il faut avoir lues dans sa vie (collectif, coordination générale, Flammarion, 2012)
  • 1001 Comics You Must Read Before You Die (collectif, Cassell Illustrated, Londres, 2011)
  • Le Livre d’Adèle (cosigné avec Jacques Tardi, Casterman, 2010)
  • Cent pour cent bande dessinée (collectif, La Cité internationale de la bande dessinée et de l’image, Paris bibliothèques, 2010)
  • L’Éveil, préface à l’anthologie inachevée de Kazuhiko Miyaya (Vertige Graphic, 2010)
  • No Art – Acmé, catalogue d’exposition (Galerie Olivier Waltman, 2009)
  • Secrets Défense, sur des peintures de Michelle Auboiron (Éditions des Glous, 2009)
  • Rageman – Archivage 1990 2008 (collectif, auto-édition, 2008)
  • DicoManga – Le dictionnaire encyclopédique de la bande dessinée japonaise (direction d’ouvrage, collectif, Fleurus, 2008)
  • Voyages sur les routes du monde – La route de Gengis Khan (collectif, Géo / Solar, novembre 2006)
  • Comès (Éditions Casterman, octobre 2006)
  • In the Mood with Shanghai Charlie, préface à l’album de photos Brut de Shanghai de Charles Guy (Éditions des Glous, mai 2006)
  • No Art – Dix ans de tôle (monographie, N2 Publishing / Art dans la ville, mars 2006)
  • Le puéril jaune – Carnets d’un blanc-bec en Extrême-Orient (édité à compte d’auteur, tirage hors commerce limité à 500 ex., janvier 2006)
  • Fleuves du monde – Le Yangzi Jiang, L’Irrawaddy (collectif, Géo / Solar, 2004)
  • (À Suivre) 1978 – 1997 Une aventure en bandes dessinées (Casterman, 2004)
  • Montagnes du monde – Le Fuji San, Les Huangshan (collectif, Géo / Solar, 2003)
  • Guide Mondeos : Cambodge et Laos (2001)
  • Guide Mondeos : New York (2000)
  • Maitres de la bande dessinée européenne – François Schuiten, Moebius, Sydney Jordan, Philippe Druillet, Enki Bilal : les maîtres des autres mondes (collectif, Bibliothèque Nationale de France / Éditions du Seuil, 2000)
  • Guide Mondeos : États-Unis Ouest (1999)
  • Les Grandes Séries Américaines de 1970 à nos jours (collectif, Éditions Huitième Art, 1996)
  • Les Grandes Séries Britanniques (collectif, Éditions Huitième Art, 1994)
  • Amicalement vôtre (collectif, Éditions Huitième Art, 1992)
  • Mémoire Vierge — Le chant des Autres (dessin Corriger, Delcourt, 1991)
  • Dan Star contre l’univers (dessin Corriger, Sorg, 1987)

Commissariat et coordination d’expositions et d’événements

Éruptions – La bande dessinée sur le front des contestations contemporaines (Lyon BD et Beyrouth, 2020 – 2021)

Otomo à Angoulême – Commissariat et organisation générale (Angoulême, janvier 2016)

HiBaNa, dans les coulisses d’un magazine manga (Angoulême, 2016)

Li Chi Tak, un sorcier à Hong Kong (Angoulême, 2016)

Jirô Taniguchi, l’homme qui rêve (Angoulême, 2015 – Versailles, Erlangen, 2016)

Pavillon Chine : Guangzhou (Angoulême, 2015)

Concert illustré Mississippi Blues, avec Mezzo, LC Ulmer, Kingfish, Joe Eagle et John Allouise (Angoulême, 2015)

Le Démon du blues – Mezzo, Duchazeau, Cuzor, Crumb (Angoulême, 2015, co-commissaire Jean-Michel Dupont)

Tardi et la Grande Guerre (Angoulême, 2014)

Exposition Corée : Fleurs qui ne se fanent pas (Angoulême, 2014)

Leiji Matsumoto à Angoulême – Organisation générale (Angoulême, 2013)

Pavillon “Spécial Corée” (Angoulême, 2013)

Spécial Taiwan (Angoulême, 2012)

Hong Kong Stars : Kaleidoscope (Angoulême, 2011)

Nés en U.R.S.S. (Angoulême, 2010)

Chine II (Bastia, 2009)

Sai Comics (Angoulême, 2009)

Pavillon Chine (Angoulême, 2008)

Exposition Universelle de la bande dessinée (Angoulême, 2007)

La Dynamique de la BD coréenne (Angoulême, 2003)

Travaux d’édition et de coordination éditoriale

  • Lettres de Taipei, de Fish Wu (traduit du chinois par Bertrand Speller, Rue de l’échiquier, 2024)
  • Camel Joe, nouvelle édition enrichie, de Claire Duplan (Rue de l’échiquier, 2024)
  • Le Refuge, de José Fonollosa (traduit de l’espagnol par Chloé Marquaire, Rue de l’échiquier, 2023)
  • La Sève de nos vies, de Mary Aulne et Mathieu Bertrand (Rue de l’échiquier BD, 2023)
  • Gloria, d’Almudena Pano (Rue de l’échiquier BD, 2023)
  • Intraitable tome 6, de Choi Kyu-sok (traduit du coréen par Lim Yeong-hee et Catherine Biros, Rue de l’échiquier, 2022)
  • Intraitable tome 5, de Choi Kyu-sok (traduit du coréen par Lim Yeong-hee et Catherine Biros, Rue de l’échiquier, 2022)
  • Intraitable tome 4, de Choi Kyu-sok (traduit du coréen par Lim Yeong-hee et Catherine Biros, Rue de l’échiquier, 2022)
  • Le Sens de la formule, de Pierre Lecrenier et Willy Waller (Rue de l’échiquier BD, 2022)
  • Un matin de ce printemps-là, de Park Kun-woong (traduit du coréen par Lim Yeong-hee avec la collaboration de Catherine Biros, Rue de l’échiquier BD, 2021)
  • Hong Kong cité déchue, de Kwong-shing Lau (traduit du chinois par Bertrand Speller, Rue de l’échiquier BD, 2021)
  • Mémoires effondrées, de Baya (Rue de l’échiquier BD, 2021)
  • Celle qui nous colle aux bottes, de Marine de Francqueville (Rue de l’échiquier BD, 2021)
  • La Voie du vide et du vent – Un vagabondage planétaire, de Kenneth White et Patrice Reytier (Rue de l’échiquier BD, 2021)
  • Permacomix – Vivre en permaculture, mode d’emploi, de Guizou et Cécile Barnéoud (Rue de l’échiquier BD, 2020)
  • Intraitable tome 3, de Choi Kyu-sok (traduit du coréen par Kette Amoruso, Rue de l’échiquier BD, 2020)
  • Comme une bête (ou comment je suis devenu végétarien), de Cédric Taling (Rue de l’échiquier BD, 2020)
  • Intraitable tome 2, de Choi Kyu-sok (traduit du coréen par Kette Amoruso, Rue de l’échiquier BD, 2020)
  • Moi, Mikko et Annikki, de Tiitu Takalo (traduit du finnois par Kirsi Kinnunen, Rue de l’échiquier BD, 2020) Grand Prix Artémisia 2021
  • Intraitable tome 1, de Choi Kyu-sok (traduit du coréen par Kette Amoruso, Rue de l’échiquier BD, 2019)
  • Les Cosmogoniales – Un chant de Silène, de Hyacinthus (Rue de l’échiquier BD, 2019)
  • Te dire merci, de Yukari Takinami (traduit du japonais par Jean-Louis de la Couronne, Rue de l’échiquier BD, 2019)
  • Thoreau et moi, de Cédric Taling (Rue de l’échiquier BD, 2019)
  • Je suis née dans un village communautaire, de Kaya Takada (traduit du japonais par Jean-Louis de la Couronne, Rue de l’échiquier BD, 2019)
  • Ramshackle, d’Alison McCreesh (traduit de l’anglais par Jean-Paul Jennequin, Rue de l’Échiquier BD, 2018)
  • Camel Joe, de Claire Duplan (Rue de l’Échiquier BD, 2018)
  • Je préférerais ne pas, de Justin Wong (traduit du chinois par Bertrand Speller, Rue de l’Échiquier BD, 2018)
  • Mémoires d’un frêne, de Park Kun-woong (traduit du coréen par Kette Amoruso, Rue de l’Échiquier BD, 2018) Prix Lucioles 2019
  • Le Tour de Belgique de Monsieur Iou (Rue de l’Échiquier BD / Grand Braquet, 2018)
  • Haggarth, de Victor de la Fuente (éditions intégrale, Casterman, 2013)
  • La Langouste ne passera pas, de Jean Yanne et Tito Topin (nouvelle édition intégrale, Casterman, 2011)
  • Les Nuits assassines, de Byun Ki-hyun et J.-M. Goum (Casterman, 2009)
  • Dorothy Band, de Hong Jac-ga (3 volumes, KSTR, 2009)
  • Quelques jours en France (collectif, Casterman, collection Écritures, 2009)
  • Chine – Regards croisés (collectif, Casterman, collection Écritures, 2009)
  • Après le zénith, de Han Hye-yeon (Casterman, collection Hanguk, 2008)
  • Romance Killer, de Doha (2 volumes, Casterman, collection Hanguk, 2008)
  • Souvenirs d’amour, de Kim In-ho (2 volumes, Casterman, collection Hanguk, 2008)
  • Docteur Du Ming, de Zhang Jing et Han Jinglong (Casterman, collection Hua Shu, 2008)
  • Les Nourritures de l’âme, de Kim Dong-hwa (Casterman, collection Hanguk, 2008)
  • Catsby, de Doha (6 volumes, Casterman, collection Hanguk, 2007 et 2008)
  • Pourquoi j’veux manger mon chien, de Ahko (Casterman, collection Hua Shu, 2007)
  • L’enfer de Jade, de Lai Tat Tat Wing (Casterman, collection Hua Shu, 2007)
  • Comme la lune surgissant des nuages, de Park Heung-yong (3 volumes, Casterman, collection Hanguk, 2007)
  • Le Fils, de Ren Zheng-hua (Casterman, collection Écritures, 2007)
  • Femmes de réconfort – Esclaves sexuelles de l’armée japonaise, de Jung Kyung-a (Au Diable Vauvert / 6 Pieds sous terre, 2007)
  • Corée (collectif, Casterman, collection Écritures, 2006)
  • Fleur, de Park Kun-woong (3 volumes, Casterman, collection Écritures, 2006)
  • L’Amour est une protéine, de Choi Kyu-sok (Casterman, collection Hanguk, 2006)