Cette petite ville du Sud-ouest dont le nom m’échappe

J’ai naguère eu le privilège de travailler au plus près du Festival international de la bande dessinée d’Angoulême, de nombreuses années durant. Pour la majeure partie de cette longue collaboration, ce sont des souvenirs positifs. Sauf pour la fin, brutale, vicieuse, injuste, abrupte – puisque l’entreprise privée qui en 2007 avait mis la main sur la manifestation, à rebours de tous les usages en cours dans le monde de l’événementiel, et que bien imprudemment j’avais choisi de défendre, par esprit de loyauté, a choisi de m’éjecter de la plus vile des façons. Soit. On vit dans ce monde-là.

Mais dès lors c’était aussi m’encourager, puisque aucun respect, aucune décence ni aucune reconnaissance du travail accompli ne m’avaient été témoignés, à rendre public ce que je connais (et j’en connais) de cette entreprise et des personnes qui la dirigent. Presque huit ans après, ces événements et bien d’autres qui tous participent de l’histoire de ce festival et de son environnement sont devenus la matière d’un livre, co-écrit avec le talentueux chercheur belge Philippe Capart et publié en ce début 2024 par La 5e Couche : Angoulême BD Une contre-histoire (1974 – 2024). C’est vous dire si j’ai la mémoire longue. Et encore, je n’ai pas tout raconté. La suite, ce sera entre autres la matière d’un site internet que nous avons conçu comme une deuxième partie du livre (https://angoulemebd.5C.be/), qui accueille les sources sur lesquelles s’appuie notre travail, en toute transparence, et qui prolongera, dans tous les sens du terme, ce que nous y révélons. On vit dans ce monde-là aussi.

Quelques jours en amont de la sortie du livre, le quotidien local La Charente libre a rendu compte de notre travail, le lundi 22 janvier 2024, sous la forme d’un sujet de Une, relayé en pages intérieures par une pleine page essentiellement constituée d’un entretien avec le rédacteur en chef du journal, Armel Le Ny. Merci à eux. Voici cette publication.

 

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