Hormis ma propre actualité (on me pardonnera j’espère cette petite poussée narcissique), je n’ai pas beaucoup trouvé matière à publier en 2020. Quelque chose dans l’atmosphère, sûrement… Bon, plus sérieusement, je n’ai réalisé qu’en décembre que mon blog était largement resté en jachère ces derniers mois. Alors pour au moins rattraper un peu les choses, je vous propose, histoire de boucler cette année pénible et d’aborder celle qui commence dans un état d’esprit plus positif, mon Top 10 des albums parus au cours des douze mois écoulés. Un manga, un manhua, trois comics et une demi-douzaine de bandes dessinées, représentant en tout huit éditeurs (Sarbacane, Futuropolis, Glénat, Dupuis, Delirium, Ankama, Kana et Le Lombard), les voici (l’ordre dans lequel je les ai listés n’est pas un classement, tous méritent, à mes yeux, une attention égale).
• Chinese Queer, de Seven (Sarbacane)
• The Shaolin Cowboy, de Geof Darrow (Futuropolis)
• Moments extraordinaires sous faux applaudissements, de Gipi (Futuropolis)
• Carbone & Silicium, de Mathieu Bablet (Ankama)
• Doggybags T.15 : Mad in America, collectif coordonné par Run (Ankama)
• The Maximortal, de Rick Veitch (Delirium)
• New York Cannibals, de François Boucq et Jerome Charyn (Le Lombard)
• Asadora !, de Naoki Urasawa (Kana)
• Coda, de Simon Spurrier et Matias Bergara (Glénat)
• Inhumain, de Valérie Mangin, Denis Bajram et Thibaud de Rochebrune (Dupuis)
Les plus avisés de mes lecteurs auront noté que ce Top 10 est très largement nourri de SF et de thématiques qui en découlent – ce qui ne les surprendra pas – et notamment de ma très ancienne passion pour Dick, dont notre présent témoigne chaque jour un peu plus de l’acuité visionnaire.
J’en profite pour partager, à ce sujet, un agacement récurrent : je ne sais pas d’où provient cette bizarrerie bien française, entendue récemment encore jusque dans la matinale de France Culture, de vouloir à tout prix l’appeler “K. Dick” (phonétiquement : “Cadic”). Le 35e président des Etats-Unis ne s’appelait pas “F. Kennedy”. Il s’appelait Kennedy et c’est tout. Donc laissez tomber “K. Dick” / “Cadic”, les gars. Une fois pour toutes il s’appelle Dick (le “K” c’était pour Kindred, le prénom du milieu qui n’existe pas sous nos latitudes et qu’on n’utilise pas même quand il existe) et point barre.
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