Parlons peu, parlons de moi

MISSISSIPPI RAMBLIN – NICOLAS FINET – THE TRAILER from MEDIASHAKE on Vimeo.

Une fois n’est pas coutume, j’ouvre la livraison périodique de ce blog par une actualité bande dessinée qui me concerne : le trailer de Mississippi Ramblin’, le film documentaire de 52 mn que j’ai tourné dans le Sud des Etats-Unis il y a un an, à l’automne 2017, sur les traces du bluesman mythique Robert Johnson tel que Mezzo et Jean-Michel Dupont en ont retracé l’histoire dans leur désormais fameux biopic graphique Love in vain, chez Glénat.

Deux semaines durant, Mezzo, Dupont, l’équipe technique du film (les incomparables Pierre-Emmanuel Delétrée pour l’image et Laurent Cappoen pour le son) et moi-même avons parcouru l’état du Mississippi sur les lieux mêmes où Johnson a vécu et joué, en nouant au passage d’étonnantes rencontres musicales (Dupont tâte de la guitare et Mezzo est aussi bassiste) avec des bluesmen du cru (R.L. Boyce, Watermelon Slim, Lucious Spiller, Ben Payton, Pat Thomas, excusez du peu…).

La première sortie publique de Mississippi Ramblin’ est prévue mi-novembre 2018 par l’entremise d’une parution de librairie : la sortie d’un superbe coffret collector de Love in vain qui, outre l’album, inclut un disque vinyle, deux sketchbooks, divers dessins et, joie, le DVD de “Mississippi Ramblin'”.

D’autres rendez-vous avec ce film suivront (DVD, festivals et diffusions télé), mais dans l’immédiat je vous en donne un aperçu avec ce trailer, ainsi qu’avec la magnifique couverture (ci-dessous) conçue par Mezzo pour ce coffret collector.

Mais que cela ne vous empêche pas pour autant de consulter mes chroniques de rentrée (pour y accéder, reportez-vous au menu déroulant “Textes” ci-dessus), car il y a du lourd, c’est peu de le dire : Emil Ferris, Brecht Evens, L’Âge d’or de Pedrosa et Moreil, Noise de Tetsuya Tsutsui, le beau HMS Beagle Aux origines de Darwin de Royer et Grolleau, le tome 1 de Charlotte Impératrice, Urasawa, Kichka, Vivès, Mau & Druart, et bien sûr mon hommage ému à René Pétillon, que j’ai suffisamment connu pour beaucoup l’apprécier.

À bientôt !

 

PS : comme ce n’est pas mon genre de ne pas citer mes sources, contrairement à certains (ceux qui me comprennent savent de quoi je parle, cf sur ce même blog https://nicolasfinet.net/apres-coup-sonny-liew-lexpo-quon-ma-empruntee-mais-on-sest-bien-garde-de-vous-en-informer/), notez que le titre de cette livraison m’a été inspiré par Jackie Berroyer, qui naguère utilisait cette entrée en matière, sauf erreur de ma part, dans ses chroniques pour le défunt Zéro, et apparemment (dixit Wikipédia) en aurait plus récemment (2017) fait le titre d’un recueil publié au Dilettante. Rendons à César, etc.